L’Académie à Nice : une nécessité de service public ! : Déclaration des élus PCF au Conseil Départemental
C’est en plein été qu’est ressuscitée par le pouvoir la fusion des Académies d’Aix-Marseille et de Nice. Un projet déjà évoqué par le passé et qui avait suscité des oppositions unanimes, qu’il s’agisse des syndicats de personnels, des parents d’élèves comme des élus.
Et tout cela, d’après les défenseurs du projet, pour veiller à la « proximité avec le terrain » ?
De qui se moque le gouvernement ?
Les oppositions persistent plus que jamais car aucun des acteurs de terrain, qu’il s’agisse des personnels de l’Éducation Nationale, des parents d’élèves ou des élus, ne perçoit d’avantages à cette restructuration qui n’est qu’un retour à l’organisation prévalant dans les années soixante. Comme « bond en avant », il y a plus crédible !
Mais cette volonté de mettre encore en route la « machine à remonter le temps » s’inscrit dans la stratégie du pouvoir actuel de recentraliser plus que jamais les structures de notre pays, d’affaiblir tant les collectivités locales que les services déconcentrés de l’État.
Tout cela pour répondre aux injonctions technocratiques de Bruxelles et soumettre encore plus le pays à une logique qui lui est étrangère.
Ce n’est pas de moins de service public dont a besoin la France, c’est de plus et de mieux de service public, avec une plus grande proximité. Cela signifie des moyens et des structures à même de répondre aux besoins qui ne diminuent pas, bien au contraire. Les personnels comme les parents d’élèves en ont bien conscience, et c’est la raison pour laquelle ils tiennent, comme les élus, à ce que perdure l’Académie de Nice.
Valérie TOMASINI - Francis TUJAGUE
Conseillers Départementaux Front de Gauche des Alpes-Maritimes